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JE NE CRAINS AUCUN MAL

Discours

Emanuel Pastreich

Une nouvelle alliance franco-américaine

Mesdames et Messieurs,

Je m’appelle Emanuel Pastreich et je suis très heureux aujourd’hui de vous présenter ma nouvelle vision de l’alliance franco-américaine

C’est une grande ironie de l’histoire, sans doute soigneusement planifiée par le Tout-Puissant, que j’ai le même nom que l’actuel président de la République française. Je n’ai jamais rencontré Monsieur Macron, et je ne suis pas sûr qu’il aurait le temps de rencontrer un humble universitaire comme moi, mais il y a très certainement un message caché dans cette erreur du département de planification des sphères célestes.

Bien sûr, je n’étais pas destiné à devenir le Président des États-Unis. Lorsque je me suis déclaré candidat indépendant à la présidence en février 2020, il était clair pour tout le monde qu’une telle tâche sisyphéenne, une telle mission chevaleresque, était au mieux comique, pathétique, et qu’elle méritait d’être écartée, et d’être tournée en dérision, dès le départ.

Et pourtant, et pourtant. La Déclaration d’indépendance des États-Unis ne stipule nulle part qu’il faut être soutenu par des banques d’investissement et des sociétés multinationales pour pouvoir être candidat à la présidence. Et nulle part la Constitution n’indique que l’on doit avoir être sponsorisé par les médias corporatifs corrompus avant de pouvoir devenir un candidat “sérieux”.

Et nulle part dans les écrits de Voltaire ou de Jean-Jacques Rousseau, de George Washington ou de Gilbert du Motier (le Marquis de Lafayette), qui ont dénoncé le règne de l’argent et de l’aristocratie, il n’est dit qu’il faut être le chouchou d’un millionnaire pour être candidat.

L’esprit de la Révolution américaine et de la Révolution française n’inspire pas une unité des États-Unis et de la France basée sur la finance mondiale et sur la vente de matériel militaire, ou basée sur les accords de libre-échange et sur les caprices des super-riches.

Lorsque nous cherchons les fondements de la solidarité entre nos deux nations, devons-nous parler de la libéralisation financière et des ventes d’armes au Moyen-Orient ? Ou devons-nous plutôt parler des droits inviolables des hommes décrits dans la Constitution américaine et dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ?

Nous devons nous rapprocher les uns des autres dans notre lutte pour notre avenir commun en tant que citoyens, et non en tant que banquiers et PDG (président-directeurs généraux). Nous devons nous inspirer de notre histoire commune, de l’appel lancé sur deux rives pour une véritable République fondée sur “Liberté, égalité, fraternité”.

Cet esprit définit qui nous sommes, établit les fondements de nos gouvernements. Plus important encore, nos gouvernements ne sont légitimes que dans la mesure où ils se développent à partir de ces racines communes. Aucune quantité d’argent, aucune quantité de pouvoir, aucune quantité de contrôle sur les médias, aucun degré de manipulation des intellectuels publics influents, ou de la politique gouvernementale, ne peut supplanter ce pouvoir essentiel investi dans le peuple de France et des États-Unis par leurs fondateurs révolutionnaires.

En tant qu’Américain, mes liens avec la France et la culture française sont encore plus profonds.

Ma mère, Marie-Louise Rouff, ayant eu comme langue maternelle le français, est née et a grandi au Luxembourg.

Son père, Louis Rouff, travaillait comme contrôleur des Contributions et Accises pour le gouvernement du Luxembourg.

Il s’était profondément investi dans les débats intellectuels et politiques de la France des années 1930 et 1940.

C’est mon grand-père Louis Rouff qui m’a incité à entrer dans le domaine de la politique, non pas comme un initié qui flatte les riches et qui prie devant l’autel des médias d’entreprise, mais plutôt comme quelqu’un qui essaie de ramener la politique vers la gouvernance, vers le peuple, en accord avec les principes de la Constitution.

Mon grand-père faisait partie de la poignée de bureaucrates qui ont refusé de rejoindre le Parti nazi après l’annexion du Luxembourg par l’Allemagne. Il a été renvoyé de son poste pour cette raison. On le considérait comme un imbécile pour avoir fait tout un plat de cette affaire mineure – ce n’était pas comme refuser un vaccin !

Mon grand-père a vécu en marge de la société par la suite, au bord de la pauvreté ou de l’emprisonnement. Ses amis, en revanche, ont fait de leur mieux pour s’acoquiner avec les Allemands.

Mon grand-père s’est inspiré de la coalition du Front populaire de Léon Blum et de la tentative courageuse, mais finalement tragique, de former une alliance paneuropéenne contre le fascisme.

Je savais peu de choses sur ce qui s’est passé à l’époque, mais lorsque j’ai écouté les discours de Blum récemment, j’ai eu l’impression qu’il parlait de la lutte contre la COVID-19, contre le bio-fascisme, dans laquelle nous sommes engagés aujourd’hui.

Ma mère me parlait en français quand j’étais petit et donc mes premiers mots étaient français. Ma mère a raconté que mon premier mot était “fleur”. On peut dire que le français est ma langue maternelle. Mais malheureusement, ayant étudié aux États-Unis, puis en Asie, je n’ai pas eu l’occasion d’utiliser le français.

La France est le partenaire le plus critique pour les États-Unis. Mais Goldman Sachs, Bill Gates et Jeff Bezos n’ont rien à voir avec ce partenariat, cette fraternité de sang.

Non ! Notre alliance remonte à Voltaire, à Jean-Jacques Rousseau, à la Révolution américaine et française, au combat pour la démocratie et l’égalité d’Émile Zola, au moment du procès d’Alfred Dreyfus, à la bataille de Jean Jaurès contre la volonté de guerre mondiale, et au front uni contre le fascisme des années 1930.

J’ai trouvé dans ces intellectuels français du passé un modèle de la manière de s’engager véritablement en politique, et de risquer sa vie, dans la poursuite de la justice pour l’homme commun, pour la femme commune. Dans mes moments les plus sombres, alors que j’essayais de mener seul une campagne présidentielle, ces leaders français de la pensée et de l’action m’ont inspiré en me disant :

« Les représentants du people constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou          le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme. »

Je vous remercie pour votre attention.

Une nouvelle alliance franco-américaine (substack.com)


REJOIGNEZ-NOUS!

Emanuel Pastreich Président (Emanuel for President) s’adresse aaux gens ordinaires qui en ont assez de voir les États-Unis être occupés par des intérêts financiers mondiaux qui se cachent derrière des masques progressistes ou conservateurs alors qu’ils sèment la destruction à l’image d’un impitoyable tueur en série.

Rejoignez-nous dès aujourd’hui dans cette campagne pour élire Emanuel Pastreich à la présidence des États-Unis, en tant que véritable indépendant, qui ne perçoit pas un centime des banques d’investissement ou des intérêts des entreprises.

Selon Emanuel Pastreich,

“Les États-Unis sont une république et une démocratie, pas une tyrannie et une psychopathocratie.
Je peux être élu président. Je peux finir ma vie dans l’extrême pauvreté – ce dont il n’y a pas à avoir honte. Je peux finir enfermé dans une prison ou dans un hôpital psychiatrique sur la base d’accusations inventées de toutes pièces, ou je peux être retrouvé mort, flottant dans une rivière. Ces hypothèses sont vraiment, mais vraiment, sans importance.
Ce que je vous promets, c’est que Warren Buffet, Bill Gates, Elon Musk, Jeff Bezos, et le reste de cette équipe de techno-tyrans et de bio-fascistes à Washington ou à Berlin, à Tokyo ou à Moscou, à Londres ou à Pékin, vont tomber. Ils seront punis et leurs véritables crimes seront exposés au monde entier. Ne nous soucions pas du nombre de politiciens qu’ils ont sous la main, des milliards qu’ils prétendent posséder, ou du nombre de célébrités et d’autorités qu’ils gardent comme animaux domestiques.”


Rejoignez-nous dès maintenant en écrivant à epastreich@protonmail.com

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